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Dans le tumulte stéréo, un peu adulte, un peu ado ...

30 janvier 2011

Le monde des grands est trop petit!

emmanuel_moire


Je teste la vie d'adulte. C'est pour ça que je suis inexistante ici. Parce qu'ici, c'était la vie entre les deux "dans le tumulte stéréo, un peu adulte, un peu ado". Maintenant, je dois être adulte, plus le choix et un loyer à payer. Sans compter les étrennes pour les postiers, éboueurs, pompiers et autres joyeux lurons -encore heureux que j'ai pas de concierge-. Être adulte en fait c'est chiant. Surtout ennuyant en fait. Métro-boulot-dodo. La folie. Je m'offusque même plus que les gens me vouvoient. Contrainte de m'y faire, au boulot on m'appelle par mon nom de famille, on me vouvoie et me dit Madame. Et puis les passes temps évoluent aussi -à quand remonte ma dernière cuite?- comme le disait je sais plus qui, quand on grandit, on fait plus la fête, on fait des diners, ou pire, des apéritifs dinatoires où tout le monde se fait chier. Ambiance!. Le pire, c'est être une adulte déracinée, loin de ma famille, de mes amis estudiantins, qui pourraient me ramener un peu du bon goût de ces années passées. M'accrochant à mon homme comme à une bouée de sauvetage. Pour ne pas me noyer, me noyer dans la masse. Croiser des gens sans jamais en rencontrer. Cotiser tous les mois pour des chèques vacances, faire la tournée des banques et assurances pour trouver un prêt, parler PEL à table, faire le ménage le dimanche matin et préparer la gamelle du lundi, faire grimper mon pouvoir d'achat chez Kiabi. A quand le tailleur et les talons hauts?

Est-ce que les souvenirs, comme l'insouciance, disparaissent eux-aussi au fil des années?

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8 juillet 2010

Atchaaa!

Trop de poussière ici. J'ai une excuse, voir deux, voir douze même. La prem's c'est que j'avais perdu mes identifiants. La deuz' c'est que j'avais pas le temps (mémoire oblige) et la troiz' c'est que j'suis définitivement une guimauve amoureuse, alors pas envie de vous le faire subir.

Donc, juste les nouvelles du passage :

Je suis ergothérapeute diplômée d'état. Et ça c'est la classe.
Je déménage vers Plaisir-land, dans la banlieue parisienne, et je vais dévaliser IKEA.
J'ai un vrai boulot, avec des vrais fous, qui va être vraiment bien.

Have fun.

11 novembre 2009

Comme une pizza sans Olive, une page de pub sans lessive ...

pizza

J'suis d'accord. Ici, c'est la déchéance. Ma vie reprend le dessus, et je cours, je couuuuurs (c'était pas une chanson de Kyo ça?) après le temps. Il file à toute allure. C'est la 3ème année d'ergothérapisterie pour moi. Ce qui veut dire mémoire. Ce qui veut dire bibliographie, entretiens multiples et variés, noyade sous des tonnes d'articles et moral en dent de scie. Ca va durer un an. Enjoy. Et dans une minuscule semaine, il faut aussi arriver à caser les copinettes, quelques courses histoire de ne pas mourir de faim, et les heures d'attentes à la SNCF pour changer mes billets de train au gré de mes horaires de cours surprises, et à ceux potentiellement séchables. Ceci étant, grâce à moi, la SNCF ne sera pas en déficit cette année. On dit merci qui? Et puis, quand même, je vis sur une semaine de 5 jours. Les week-ends, je suis sur répondeur, parce que j'entre sur une autre planète (à part pour dévaliser les boutiques avec Chou). Donc, oui, Facebook-c'est-la-vie, mais la vraie vie avec des vrais gens, c'est mieux quand même. Et puis ça tient chaud. Et ça fait sourire, et pourquoi pas guérir, même? J'ai remarqué aussi, que j'étais proportionnelle (?) : plus je deviens guimauve, moins j'ai besoin d'écrire. Parce que être guimauve, passe encore (et certaines vous diront que j'ai l'extrême privilège passer de temps à autres, carrément en mode flamby), mais écrire guimauve, c'est niais. Et dieu sait que niais, c'est pire que tout. C'est le pire du pire. Presque autant pire que d'être mieilleuse. Mieilleuse, bouh, ca colle et ça dégouline de partout, berk.
En parlant de dégouliner, hier j'ai failli mourir. Au bout d'un an et 3 mois, j'ai eu enfin la preuve que non, mettre la bouilloire au dessus du micro-ondes, n'était pas véritablement une bonne idée. Surtout quand ça déborde. J'ai fait sauter les plombs. Et me suis mangée une porte dans ma recherche désespérée d'une lampe de poche. Ma vie est dure. Plaignez-moi. Vous pouvez aussi m'acheter des schokobons pour m'aider à remonter la pente. Au choix.

18 août 2009

Facebook-c'est-la-vie.

Un moment que j'ai les doigts qui me démangent. Rien à raconter. C'est toujours plus facile d'écrire quand ça bouillonne à l'intérieur. Là ça bouillonne pas. Ça va bien. Très bien. Au passage, l'article n'a rien à voir avec le titre, mais quand même, Facebook-c'est-la-vie. On a constaté ça avec ms copines de prem's année (oui, je pense qu'elles resteront toujours mes copines de prem's année, même si elles ont évolué, et moi aussi) lors d'un WE très ... instructif? Un WE de guimauve. C'était le concours internationale de la guimauve. Personne n'a gagné, c'était trop serré. Y'avait un grand niveau. Un pot de glace et un pyjama et on aurait explosé les scores. Donc, dans Facebook, y'a le statut "c'est compliqué" pour parler de ta relation. C'est compliqué ... mais qui peut vraiment mettre ça? Même si c'est vraiment compliqué hein, ça se dit pas, ça s'étale pas, enfin, j'en sais rien. Alors avec Maëlle, on s'est dit, vu que pour nous, ben, justement, c'est compliqué, on à qu'à le mettre ce statut. Pour délirer. Et puis, si on avait mis ça toutes les deux, ben ça aurait été grillé en 2-2, donc maintenant, c'est compliqué, mais ensemble. Comme ça, y'a moins que questions "Oh, ben tiens, t'as vu, Léa elle est devenue lesbienne!", ben non. Mais bon. Ca aurait pu. Tout le monde le sait, de toute façon, que si j'aimais les filles, je me marierais avec ma fillote.
Des vacances productives, donc. Des rencontres et des retrouvailles. Des voyages en train par millier, comme le dit mon pote Grand Corps Malade : Pourquoi tu crois qu'il y a tant de gens qui attendent sur le quai de la gare?
Pas le temps de finir ma tirade, je file, je vous laisse, et puis, d'ici la fin de l'été, peut-être bien d'autres surprises à raconter, dans le doute, laissez vos téléphones allumés ;)

11 mai 2009

A la croisée des chemins...

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C'bizarre.
Aujourd'hui en revenant à Bordeaux, j'étais heureuse. Bizarrement heureuse. Heureuse de rentrer chez moi. Mon chez moi à moi, pas celui de mes parents dans lequel je n'ai plus l'impression d'avoir ma place. Et je me suis dit que quand même, j'avais beaucoup de chance. D'être là. D'avoir vécu tout ce que j'ai vécu. Que mes parents aient été assez cools pour me laisser faire tant de choses. Qu'ils aient été là quand j'allais trop loin, aussi. C'est comme si en ce moment je prenais conscience de plein de choses. Que j'aime ma vie. Que je passe des moments géniaux. Que je peux compter sur des gens. Que facebook a PARFOIS une utilité.
Parce que ça m'a fait plaisir de reparler avec une amie d'enfance, de revoir des photos de classe. Et puis, d'amis en amis, on en vient à ceux qui ont été. Et puis, comme ça, sans douleur, s'impose la vérité. Il va falloir admettre que l'on est plus rien l'un pour l'autre. Sans peine, c'est la vie qui l'a voulu. Mais alors quoi, on laisse le silence dresser ce mur entre nous, ou on envoie un mot d'adieu. Pour dire quoi. Hey, salut, ça va? C'était juste pour te dire, que voilà, faut être lucide, nous deux c'est fini? Ca l'était bien avant ... Ou alors attendre, en gardant dans un coin de notre coeur les personnes qui ont comptées.
Parce-que, serais-je un jour capable de tourner cette page?
De tirer un trait sur Lui*, sur Elle*?

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4 mai 2009

Et la terrasse, vas-y on la casse, et la terrasse, vas-y on la casse, et la terrasse vas-y on la caaaasse!

Y'a des choses dans la vie qui te donnent envie de chanter, de danser, et de rester éveiller 24h/24h. Des choses comme des bracelets en plastique par exemple. Ou 6h de bus en rouge et blanc. Un panneau de Bordeaux. Des choses comme ça, bêtes. J'aime les choses bêtes. Des moments comme ça ou t'aimerais trouver le bouton pause. Juste pour te remplir du bonheur présent. Faire des stocks, pour plus tard. J'aurais voulu en faire, des stocks, mais j'ai pas eu le temps, trop vite, trop rapide, trop bien. Quelques coups de soleil. Un petit dèj' Marseillais, des Rémois, un numéro de téléphone gravé sur le bras. Un apéro Cachalot. Un mégaphone, ou une robe de mariée. Les vigiles qui ne rient pas. Une terrasse, et des histoires de chiottes et de PQ. Un fauteuil roulant. Pourquoi pas de la semoule. Et puis, de la musique à en devenir sourd. Des gens, des blagues nulles. Mais pas que. Des raccourcis pour aller manger. Un biberon. Des kinés, plein. Des défis (Delphine, Suzanne, Thomas, Louis, Luc, Laure, Sylvie, Jonathan, Geoffrey, Mikel, Andoni, Gilles, Julien, Martin, Elsa, Tiphaine, ...). J'y ai été a reculons, je reviens avec des souvenirs en packs de 12. Presque autant que des sourires.

Une chose est sûre ...

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1 avril 2009

Ahahaaaa POISSON D'AVRIIIIIIIL!

A la fin du titre, normalement, je voulais écrire le bruit d'un révolver, pour faire genre je tire une balle dans la personne qui dit cette phrase niaise au possible, mais j'ai pas réussi à trouver un bruit assez reconnaissable et sans équivoque. Donc on va s'en passer.

 

Aujourd'hui, c'est donc le 1er avril, si tu as des tendances paranoïaques, ce jour va être pour toi un enfer. Ou bien, il peut constituer le déclic qu'il te manquait pour aller consulter.
Pour les gens qui vivent en autarcie sur Mars, le 1er Avril est le jour où l'activité majeure consiste à coller des poissons en papier sur le dos de tes concipriotes (je sais, c'est un mot inconnu). Activité ma foi très récréative ... entre 4 et 9 ans. [J'aurais pu faire un résumé historique du pourquoi du comment des poissons et répondre à vos questions existencielles du genre "Est ce qu'à l'époque ou ils avaient pas de papier ils collaient des vrais poissons?", mais, comme tout le monde le sait, l'histoire et moi, ça fait douze, et, il faut bien le dire, on s'en tamponne le coquillard de la genèse des poissons dans le dos]. Comme il est bien connu que l'ergo garde une âme d'enfant farceur, alors ce jour est également un calvaire à l'école, les cours étant rythmés par les bruits de scotch qu'on déroule, et les ciseaux qui découpent de façon frénétique. Je dirais même plus que si notre autarcien-martien débarquait à l'improviste, il penserait que la classe a été contaminée par du poil à gratter, vu la fréquence à laquelle les gens se touchent le dos et passent en revue le moindre centimètre carré de celui-ci. Toujours plus fort, pour les plus téméraires, on peut assister à des retournements brusques et injustifiés sous prétexte qu'ils ont senti quelque chose, une impression vague et diffuse qu'on leur collerait un poisson dans le dos.

Ceci étant, le plus important reste quand même que toute la journée, poisson ou parano, on a l'air con.

poisson

24 mars 2009

Fallait rester, soyons zen, du sang froid dans les veines ...

J'ai envie de passer ma vie le volume des enceintes à fond. J'suis dans la musique qui fait plaisir aux oreilles. Celle qui fait fermer les yeux, et qu'on passe en boucle, par exemple, le long d'un trajet en bus pour aller en Belgique. 12h de bitume. Mais c'est pas l'important, parce que 1), le bus, j'aime, surtout quand il est plein de copains. Et que 2), pour aller en Belgique, j'aurais fait 24h de trottinette s'il le fallait. Si.

J'voulais vous faire partager mon amour musical, mais Deezer me boude alors je suis désolée. Mais si vous êtes un tant soit peu curieux, c'est May be, de Yiruma, qui est en passe de supplanter mon idole Yann Tiersen. Sa musique est tellement, tellement reposante. Ca fait du bien dans cette atmosphère survoltée.

Survoltée parce que bientôt, c'est les exams, parce qu'il paraît que je suis agressive et méchante, et que je m'en rend pas compte. Parce que ma soirée génialissime à Louvain n'arrive pas à me sortir de la tête, parce que ne pas me rappeler m'angoisse terriblement. Parce que je suis fatiguée, juste.

Et puis parce que j'ai envie d'écrire, encore et toujours, sans nécessairement avoir quelque chose à dire. Vide.
Quoi qu'il en soit, et je passe du coq à l'âne, la semaine Belge a été terriblement réussie. Comme à chaque fois. Revoir tous ces gens, toutes nationalités comprises ;), m'a fait du bien, beaucoup de bien. J'ai été agréablement surprise de beaucoup de choses, de réactions, d'actes, et de paroles. Mais en bien. Toujours.

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10 mars 2009

Quand la vie est éternelle, où trouver sa raison de vivre?

Pour ceux qui n'étaient pas encore au courant, j'ai perdu la raison quelques jours. Quelques jours qui m'ont fait replonger dans une période bénie, celle ou j'avais le temps, celle où je pouvais passer des jours entiers à lire. La saga de Stephenie Meyer (oui, je tourne autour du pot) m'a rappelé à bien des égards celle de J.M Auel, Les enfants de la Terre, qui m'ont portée des heures durant, et d'où vient aujourd'hui ce surnom, Aylah.
J'ai eu l'occasion de pouvoir à nouveau lire jusqu'au petit matin, le sommeil ne parvenant pas à me faire fermer l'oeil, avec une petite voix qui résonnait : allez, encore une dernière page. Et puis le douloureux moment ou la raison gagne et ou on referme le livre. Pour quelques heures. Puis, le réveil, et des journées passées à dévorer les lignes, à s'en rassasier, jusqu'à en oublier d'avaler autres chose que les grafitis noirs le long des pages. Perdre le moins de temps possible, avancer, découvrir, toujours plus. Se laisser porter par l'histoire, et pourquoi pas -sans doute- verser quelques larmes? Preuve en est que l'émotion est autenthique et que l'imagination en plein essor.

Et puis, le moment honnis, celui ou les pages restantes s'amenuisent beaucoup trop vite, alors le regard se pose, les phrases ralentissent, la soif des mots s'apaise, laissant place à l'angoisse de la fin. Parcequ'une fois le dernier mot achevé, une fois le point final mettant un terme à ce monde imaginaire, ne reste plus rien. Plus rien qu'un grand vide, celui de se rendre compte que la réalité était autre, que l'histoire qui nous a transporté, nous a fait vibrer, pleurer, n'existe plus lorsque la couverture se referme. Qu'elle n'a jamais existé que dans nos têtes en quête d'évasion. Ce vide, que j'ai tant de mal à supporter, ce brutal retour à la réalité, si différente, si fade. L'impression que notre esprit ne nous appartient plus, qu'il continue à naviguer aux côtés des personnages fictifs. Et pourtant. Malgré ce retour sur terre, si violent soit-il, je ne peux me passer de ce monde imaginaire, il m'est nécessaire, vital, bénéfique ...

Quoi qu'il en soit, Stephenie par cette saga (que vous aurez reconnu), m'a permis, et ce pour la deuxième fois de mon existence, de passer des moments merveilleux en compagnie de ces personnages si attachants. Pour les heures blotties sous ma couette à dévorer ces romans mots à mots, merci.
Et pour prolonger le bonheur, cette musique, à chacun de nommer ce qu'elle lui évoque, pour moi ce serait un mélange d'espoir et de bonheur teintés d'une grande souffrance sous-jacente, quoi qu'il en soit, un vrai ravissement auditif. (Et pour les adeptes : River Flows In You, de Yiruma est le vrai titre)

Et parce que j'aime tout simplement : "Je me retournai. Il se penchait vers moi, son magnifique visage d'albâtre à quelques centimètres du mien seulement. Mon cœur eut un raté."

23 février 2009

C'est l'amour à la plage, Aou tcha tcha tcha

3

Finalement, qui décide des onomatopées dans les chansons?

_ Et si là on disait Aou Tcha Tcha Tcha, et pis celle d'après, je sais pas, on ferait Aou Aou?
_ Oh oui, tu es trop intelligent, et à un moment on dirait Yéé, d'accord?
_ Vendu.

L'important, c'est encore qu'il y ait des andouilles pour la chanter à tue-tête dans une voiture à rames.
_ Attention, prêtes? Ramez!

Parce que tant qu'il y aura des gens pour rire et délirer sur les chansons des Disney, il restera toujours une bonne raison de sourire. Je l'ai ma raison de sourire, des gens biens. Des conneries, des lunettes de biatchs, et du bonheur en intraveineuse.

Alors oui, je ne suis plus trop par ici, ces temps ci, mais les vrais gens m'occupent trop. Et ça fait du bien ...

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Dans le tumulte stéréo, un peu adulte, un peu ado ...
  • "On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort. 21 grammes. Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d'une barre de chocolat. Le poids d'un colibri. Est-ce le poids de notre âme? Est-ce le poids le la vie?"
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