Vois sur ton chemin, gamins oubliés, égarés ...
J'y peux rien.
A chaque Pâques c'est pareil. Même scénario. L'impression qu'avec les années, l'innocence s'envole toujours un peu plus. Aujourd'hui, pour la première fois depuis 20 ans, les œufs ne sont pas cachés dans le jardin, Cécile est trop grande. Fini. Ce plaisir ne sera plus jusqu'à l'arrivée de bambins dans la famille.
Pourtant, malgré mes 20 printemps, mon chocolat préféré reste le Kinder®.
Qui plus est, les Kinders surprise, parce que quoi que vous en diriez, ils ont pas le même goût, celui de l'attente de la surprise se surajoute pour encore plus de saveur. Comme l'impression que ça me raccroche encore un peu à l'enfant que j'ai été, et les souvenirs qu'il m'en reste.
Je ne me rappelle plus de mes premiers Pâques, mes souvenirs commencent à voir ma petite sœur, avec le panier en osier de ma mère, plus grand qu'elle, chercher les œufs dans le jardin. Puis sa figure barbouillée de chocolats, un sourire jusqu'aux oreilles.
J'aimerai retrouver ça, retrouver ce plaisir si enfantin de découvrir un papier tout brillant sous une branche, dans un recoin du jardin. Regarder Maman et lui dire "y'en a encoreee?", qu'elle me réponde tout doucement, "oui, encore trois, cherche bien".
Aujourd'hui le chocolat, on le mange encore, mais il y a comme un parfum de nostalgie qui s'en dégage, un manque, celui des étoiles dans les yeux ...
Dans un autre registre : Merci à ceux qui ont pensé à me souhaiter ma fête, ça fait plaisir :)